Peut-on se passer de la notion de sublimation en psychanalyse ? En clarifiant les apports freudiens et lacaniens, l’auteur contribue à étoffer cette notion et en révèle toute l’actualité pour les psychanalystes.
Dans son retour à Freud, Lacan a fourni à la sublimation les bases structurales d’une approche qui l’inscrit dans le cadre de « l’avènement exigé d’une érotique pour la psychanalyse », résolvant ainsi certaines contradictions qui pouvaient être engendrées à partir de Freud.
En se demandant pourquoi cet apport lacanien reste méconnu, Erik Porge s’attache à montrer comment Lacan a pris appui sur la sublimation pour redéfinir la pulsion à partir de repères structuraux nouveaux (la Chose, la satisfaction de la répétition de la mêmeté de la différence, l’incommensurabilité de l’objet cause du désir…).
La sublimation est au carrefour de points fondamentaux de la théorie analytique. Elle révèle le caractère propre de la pulsion sexuelle. Dans le prolongement des perspectives ouvertes par Lacan, l’auteur en propose une écriture borroméenne qui associe amour, désir et jouissance.
Dans la collection