La question du sexe « incertain », de la jouissance féminine indicible ouvrant à un autre espace, de l’au-delà de l’Œdipe, et de leurs enjeux pour la psychanalyse et la position du psychanalyste, est explorée dans plusieurs articles de ce numéro à partir :
- Du mythe de Tirésias ;
- D’un cas d’intersexualité (de sexe incertain anatomiquement, d’hermaphrodisme) celui d’Herculine Barbin ;
- Du heurt de la rencontre entre l’institution – les « écoles de préservation » de la République dans les années 1930 - et une érotique féminine qui ne peut qu’excéder la pudeur.
- De moments de cure. Où s’en déduit une possibilité d’un allègement à l’endroit du réel intraitable qu’est le sexuel.
La psychanalyse dans le monde contemporain est mise en question dans deux autres articles :
- La psychanalyse peut-elle permettre que passe les passions de l’être ? Moyennant se repérer sur ces passions et les désigner comme discours de jouissance
- Comment la psychanalyse comme la démocratie est concernée par la discontinuité entre le collectif qui occulte l’insu et le singulier qui est une pratique de liberté, de folie ?
Deux témoignages nous enseignent sur les enjeux de la passe et de la nomination :
- Celui d’un passant nommé AE
- Celui d’Ulysse et de sa rencontre avec un peuple de passeurs- les Phéaciens.
Ce numéro se clôt par un entretien de Pierre Daix avec Lacan sur son rapport à Freud ; au structuralisme dans sa rencontre avec Lévi-Strauss, Foucault, Althusser, Barthes ; à Sartre...
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