Jean-Pierre BENOIT, Olivia FARKAS, Alexandrine SAINT-CAST
Avec la participation de Séverine ALONSO-BEKIER, Florence ASKENAZY, Annik BEAULIEU, Alain BERTHOZ, Clara BOUFFARTIGUE, Amandine BOURHIS, Sarah BRETON, Aude BUIL, Jean CHAMBRY, Isabelle CHANUS, Charles DI, Franck DUGRAVIER, Mayssa EL HUSSEINI, Bruno FALISSARD, Arnaud FERNANDEZ, Mélanie GEORGELIN, Morgane GINDT, Christine GINTZ UGINET, Laura GOUABAULT, Nour IBRAHIM, Assia KHIAR ZERROUK, Maude LUDOT-GREGOIRE, Daniel MARCELLI, Marie Rose MORO, Charlotte PAUMEL, Anne-Marie PECARELO, Rahmeth RADJACK, Jérôme SCALABRINI, Corinne SIRONNEAU-BERNARDEAU, Carla TAGLIALATELA
La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.