Psychanalyse et champ social
Numéro 109 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Vic ARDUINI,
Paul-Laurent ASSOUN,
Aurélie BELLADINA,
Michèle BENHAIM
Chloé BLACHERE,
Manuel BOITON,
Livio BONI,
Manon BOURGUIGNON,
Anne BRUN,
Laura CAMACHO,
Jean-François CHIANTARETTO,
Angélique CHRISTAKI,
Laurent COMBRES,
Isabelle COUCHAT-VILLECOURT,
Alice DERMITZEL,
Claire DEVITA,
Alain EHRENBERG,
Hélène FRESNEL,
Tamara GUENOUN,
Jacques HOCHMANN,
Florian HOUSSIER,
Derek HUMPHREYS,
Claudia INFURCHIA,
Muriel KATZ-GILBERT,
Cristelle LEBON,
Christine MATHONNAT,
Pascale MOLINIER,
Stéphane MUTHS,
Jean-François REY,
Olivia ROOSE-BEAUPREZ,
Felipe SAAVEDRA,
Mathilde SAIET,
Nicolas SCHWALBE,
Amos SQUVERER,
Sarah TROUBé
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N° 109 : « Psychanalyse et champ social »
Coordonné par Amos Squverer et Sarah Troubé
Au sein de l’expérience clinique, le symptôme d’un sujet se dévoilerait toujours dans une intrication indissociable avec les pratiques, les normes et les discours qui régissent le social – au point qu’il semble même que le symptôme se structure depuis ce champ du social. Alors comment peut-on penser cette articulation, entre ces registres qui paraissent a priori foncièrement hétérogènes ? Quels seraient les fondements, mais également les implications et les difficultés épistémologiques de cette intrication entre symptôme et champ social ? Comment caractériser plus précisément la place qui reviendrait au social dans la détermination du symptôme ? Quel discours le clinicien psychanalyste peut-il être fondé à tenir sur le social, en dehors de l’espace singulier de la cure, et quelle est alors la spécificité de son abord du social ?
À l’heure où de nombreux travaux issus d’une clinique psychanalytique font l’hypothèse d’une nouvelle économie psychique ou de nouveaux symptômes propres aux subjectivités contemporaines, ce numéro cherchera à réinterroger la manière dont la psychanalyse peut éclairer ces mutations ancrées dans le social : comment des processus ou des mutations sociales et anthropologiques viennent-ils affecter la subjectivité ? Peut-on faire l’hypothèse que certaines entités cliniques seraient plus perméables que d’autres aux effets du social ? La clinique et la théorie psychanalytiques peuvent-elles fournir des éclairages à la question du constructivisme en psychopathologie ? Peuvent-elles contribuer à cerner plus précisément cette part de contemporain ou de mutation au sein des inventions subjectives et des rapports que les sujets entretiennent avec leurs symptômes ?
Il s’agira d’aborder ces questionnements dans leurs dimensions indissociablement cliniques, épistémologiques et éthiques.
Dans la revue
Cliniques méditerranéennes