L'amour au temps du...
Numéro 28 - Revue annuelle
Avec la participation de
Laurent BALLERY,
Isabelle CERDAN,
Catherine DELARUE,
Céline DEVALOIS
Serge GRANIER DE CASSAGNAC,
Alain GUERIN,
Anna KONRAD,
Robert LEVY,
Maria Cristina MACHADO KUPFER,
Valérie MARCHAND,
Lola MONLEON,
Marta OMS,
Angeles PALACIO,
Jean-François PIETRI,
Gilbert POLETTI,
Marcel ROCKWELL,
Radjou SOUNDARAMOURTY,
Laura VACCAREZZA,
Jean-Jacques VALENTIN,
Philippe WOLOSZKO
Voir plus [+]
L’amour est au commencement de l'histoire de la psychanalyse. C'est en cela que s'origine la question du transfert comme l'un des quatre concepts fondamentaux à partir duquel Freud et Lacan vont aborder les éléments liés à la technique, mais aussi au dispositif de la cure. Le transfert est amour, mais tout transfert est-il amour, tout amour est-il transfert ?
Dans la cure, qu’y et qui y rencontre-t-on ? Au cœur de l’expérience analytique se trouve l’objet qui articule pulsion, désir et amour. Si l’amour est par essence narcissique, alors qui aime-t-ton ? L’amour implique deux positions subjectives : aimer et être aimé. Le sujet ne sait jamais quelle position il occupe pour l’autre dans le fantasme. Avec Lacan nous savons qu’il n’y a pas de rapport sexuel qui puisse s’écrire, ce à quoi l’amour peut suppléer sur le plan imaginaire, en offrant l’illusion de faire Un. L’impossibilité de renoncer à occuper la place d’objet a pour l’autre peut conduire à des formes d’amour extrêmes.
dans lesquelles le sujet se perd, jusqu’à se faire l’objet de maltraitances. Même si les analystes ont à entendre les récits des rencontres amoureuses dans ses effets heureux et désastreux, du côté du ratage ou du ravage, la psychanalyse n’a pas pour visée de donner une éthique de l’amour.
Dans la revue
Analyse freudienne presse