Avec la participation de Pierre-Yves ANCEL, Lise ANGEVIN DA COSTA, Géraldine APPRIOUAL, Nathalie AUG, Carolina BAEZA-VELASCO, Valerie BENHAMMOU, Anne-Thais BEUTTER, Cécile BREHAT, Aude BUIL, Isabelle CAMBOURIAN, Elodie COCAULT, Laurine COLIN, Sonia DAHAN-COHEN, Emmanuel DEVOUCHE, Julia EALET, Manuela FILIPPA, Cyril FLAMANT, Laurence GIRARD, Pierre GRESSENS, Cassandre GUITTARD, Romuald JEAN-DIT-PANNEL, Pierre KUHN, Gauthier LORON, Laëtitia MARCHAND, Nathalie MONJAUX, Jean-Baptiste MULLER, Véronique PIERRAT, Audrey REYNAUD, Christophe SAVAGNER, Jean-Claude SEMET, Laure SIMON, Jacques SIZUN, Danièlle VALLEUR-MASSON, Claire ZORES
En France actuellement, environ 55000 enfants naissent par an avant le terme de 37 semaines d’aménorrhée. Les connaissances étayant les pratiques professionnelles ont particulièrement évolué ces 10 dernières années dans le secteur de la néonatologie. Il nous paraissait indispensable d’en faire une mise à jour et d’éclairer certains mécanismes responsables des trajectoires développementales atypiques des enfants nés prématurément.
Ce véritable changement de paradigme où les parents sont aujourd’hui positionnés comme étant les propres experts de leur enfant et co-thérapeutes avec les soignants, entraîne des modifications structurelles et fonctionnelles au sein de nombreux services.
Les conséquences neurodéveloppementales de la prématurité, les changements possibles mais aussi ceux déjà mis en œuvre dans le dépistage des signes d’alerte développementaux et des suivis précoces dont l’organisation reste complexe et variable selon les régions sont abordés.