Avec la participation de Marie BONNET, Vanessa BRITO, Alexandre COSTANZO, Stéphane DOUAILLER, Quentin DUBOIS, Marido GARNIER, Elias JABRE, Paul LAZZAROTO, Silvia MAGLIONI, Valérie MARANGE, Stéphane NADAUD, Giorgio PASSERONE, Florent PERRIER, Franssou PRENANT, Anne QUERRIEN, Violeta SALVATIERRA, René SCHERER, Monique SELIM, Graeme THOMSON, Pauline VERMEREN, Christiane VOLLAIRE, Tassadit YACINE
La participation de René Schérer à la revue Chimères aura duré presque 40 ans, entre 1990 et 2018 – participation par ses textes autant que par ses aquarelles et illustrations de couverture (L’intime étranger, n° 41, Printemps sauvages, n° 43). Le dernier article qu’il publie en 2018, « Par un ancien fervent de la marche », dans le n° 93 (Marcher contre le marché) paraît alors qu’il annonce avoir cessé de marcher. Ce numéro 105 cherche à reprendre le pas, à repartir dans les marches et les marges, à revisiter les abords multiples et mouvants où se déploie une pensée libre, dé-concertée-déconcertante, contre-intuitive, jamais orthodoxe et encore moins rangée. Hérétique ? Errante ?
Les thématiques abordées dans ce numéro ne cherchent pas à « rendre hommage » à l’homme-Schérer, mais à repartir, avec l’enfant, ses autres, ses hôtes, ses aires, avec les arrivant.es et arrivants qui lui emboitent le pas – du côté de ce que Georges Lapassade avait appelé « entrer dans la vie », et qui peut s’entendre en plus d’un sens : interroger les « logiques » du vivant, explorer les avenues qui se déploient entre utopies réelles, politiques d’accueil, ouverture aux nouveaux agencements de genre et de sexualités.
Ce numéro sur Schérer est à entendre comme un numéro avec : avec ses doubles, ses ombres errantes, de Pasolini à Hocquenghem, Deleuze, ou Guattari…