Avec la participation de Yannick BLANC, Christine BOST, Jean-François CAPO CANELLAS, Léopold CARBONNEL, Guy CARRIEU, Marc DE MONTALEMBERT, Olivier GIRAUD, Jean-Louis HAURIE, Antoine HOAREAU, Bénédicte JACQUEY-VAZQUEZ, Mathieu KLEIN, Michel LAFORCADE, Michel LAROQUE, Hélène-Sophie MESNAGE, Denis PIVETEAU, Stéphanie RABILLER, Mikael SAVIO, Jean-Philippe VINQUANT
La multiplicité des administrations sociales en France n’est pas sans interroger sur l’efficacité de ses politiques sociales et médico-sociales. On rencontre en effet, à côté d’administrations centrales et de leurs établissements publics nationaux relevant de ministres différents, de nombreux acteurs, administratifs locaux qu’ils relèvent des services déconcentrés de l’État, de services publics décentralisés par secteurs (organismes de Sécurité sociale, agences régionales de santé) ou des collectivités territoriales (régions, départements, communes, communautés de communes…) ou issus de démembrements (CCAS, CIAS, établissements publics locaux).
Encadrés et généralement financés au moins en partie par ces administrations, interviennent des opérateurs publics, associatifs, mutualistes ou lucratifs, gérant des services ou établissements de statuts divers par délégation publique ou non.
Il en résulte un enchevêtrement administratif que ce numéro de Vie sociale vise à éclairer, en examinant son histoire, ses modalités, ses conséquences sur le plan de certaines politiques d’action sociale et médico-sociale et en s’interrogeant sur les possibilités de simplification ou d’adaptation afin d’assurer un meilleur service public pour les bénéficiaires.