Olivier DOUVILLE, Patrick LANDMAN
Avec la participation de François ARDEVEN, Danièle BRUN, Gisèle CHABOUDEZ, Patrick CHEMLA, Guy DANA, Alexandra DE SEGUIN, Laurent DELHOMMEAU, Pierre DELION, Yann DEROBERT, Bernard GOLSE, Christian HOFFMANN, Ursula HOMMEL-RENARD, Brigitte LALVEE, Hubert LISANDRE, Claude-Noële PICKMANN, Gérard POMMIER, Jacques SEDAT, Philip THOMAS, Geneviève TORGEMEN-WOLMARK, Dominique TOURRÈS-LANDMAN
Depuis Freud, la psychanalyse a joué un rôle important sur les savoirs et les usages de la psychiatrie : reconfiguration des classifications en psychiatrie, et redéfinition des oppositions de la névrose et de la psychose ; avancée dans les débats épistémiques et politiques sur les continuités entre le « normal » et le « pathologique » ; invention de dispositifs thérapeutiques en extension, avec la psychose et l’autisme ; impact net sur les mouvements de psychothérapie institutionnelle et de désaliénation. Les théories psychanalytiques font place à l’étude du travail de l’inconscient dans le collectif et dans les institutions. Aujourd’hui de tels enjeux impliquent le psychanalyste, non seulement comme soignant, mais comme acteur politique.