Dans le contexte délétère du néo-management à l’œuvre dans le champ du travail social et du soin, quelles sont les conditions permettant de faire front pour maintenir son « identité de métier », pour se sentir appartenir à une entité institutionnelle dont la vocation est, se veut « soignante ».
La variété des situations donne à lire des comportements et agissements de nature très différentes chez les professionnels qu’il convient de situer, de décrypter, dans des organisations devenues instables.
En effet, certains obéissent aux prescriptions institutionnelles, voire résistent à la mise en œuvre de celles-ci au nom de leur professionnalité, du sens de leur métier, de leurs missions, lorsqu’elles apparaissent en inadéquation avec leur conception.
En ce sens, les questions du rapport à l’autorité, à la hiérarchie sont également à soulever dans le rapport salarial.
Qu’est-ce que l’acte d’obéir ou de désobéir engage sur le plan psychique, éthique, sur le plan de l’engagement, voire de désengagement au travail. Quelles sont les raisons qui poussent les sujets à agir d’une manière ou d’une autre?
À quelles conditions certains obéissent, résistent, désobéissent au risque de tensions identitaires fortes, de sentiment de déperdition ?
Comment se débrouillent-ils avec les injonctions paradoxales pour exister ? Quelles sont les marges de manœuvre ?
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