Sublimation et symptôme
Numéro 31 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Claudine BIEFNOT,
Annie BOURGOIS,
Charlotte COLLET,
Roberto CAVASOLA
Franck DEHON,
Emmanuel FLEURY,
Sophie GAULARD,
Sibylle GUIPAUD,
Cécile HUBER,
Marcela IACUB,
Julien JALIA,
Matthieu JUNG,
Franz KALTENBECK,
Brigitte LEMONNIER,
Geneviève MOREL,
Sylvie NEVE,
Isabelle POGGI,
Marie-Amélie ROUSSILLE,
Renata SALECL,
Marie THAURY,
Geneviève TRICHET,
Monique VANNEUFVILLE,
Bénédicte VIDAILLET,
Diane WATTEAU,
Slavoj ZIZEK,
Alenka ZUPANCIC
Voir plus [+]
« La sublimation comme le symptôme sont tous deux des concepts indispensables de la psychanalyse. On ne peut pas substituer le sinthome lacanien à la sublimation. Il serait toutefois tout aussi erroné de penser que la sublimation serait un processus normal quand le sinthome ne serait qu'une structure pathologique.
L'essai de Freud sur Léonard démontre que la sublimation ne permet pas toujours d'éviter le symptôme ou l'inhibition. Tant la sublimation que le sinthome vont au-delà du principe de plaisir. Mais la différence entre eux réside dans le fait que la sublimation aborde le réel avec l'aide du semblant, tandis que le sinthome fait déjà partie du réel.
Le sinthome, inventé par Lacan, est la preuve de l'urgence de l'art face non seulement au malaise mais aussi au danger dans la civilisation. »
(Franz Kaltenbeck, L'écriture mélancolique. Kleist, Stifter, Nerval, Foster Wallace, introduit et édité par Geneviève Morel, Point Hors Ligne, érès, Toulouse, 2020, p. 209)
Dans la revue
Savoirs et clinique