Au revoir tristesses !
Psychanalyse des dépressions et des mélancolies individuelles et collectives
Numéro 20 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Bernard BAAS,
Sylvie BOUDAILLIEZ,
Diana CAINE,
Denis ECHARD
Daisuke FUKUDA,
Sibylle GUIPAUD,
Franz KALTENBECK,
Magdalena MARCINIAK,
Sylvain MASSCHELIER,
Geneviève MOREL,
Manya STEINKOLER,
Monique VANNEUFVILLE,
Antoine VERSTRAET,
Diane WATTEAU,
Frédéric YVAN
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Depuis l’Antiquité, les tristesses ont été interrogées et décrites sous le nom de mélancolie par les médecins, les poètes et les penseurs. La psychanalyse s’inscrit dans cette tradition tout en la dépassant. La coupure avec la tradition millénaire a été opérée par Freud. Il est nécessaire de dégager de sa seule considération médicale l’intérêt que nous portons à la structure mélancolique : la mélancolie n’est pas seulement une pathologie mais aussi un objet de la pensée, une affinité du sujet avec l’écriture et un symptôme ravageant la société. L’esprit ouvert de la psychanalyse aide à désamorcer la charge mortifère des dépressions et permet de dire au revoir à la tristesse. Cette livraison, qui s’intéresse aux multiples aspects de la structure mélancolique et dont le thème inclut la réflexion sur la terreur et la violence contemporaine, présente, à côté des recherches cliniques, celles de champs voisins de notre discipline. Sont ici convoqués les arts, la littérature et la philosophie faisant résonner « la voix noire » de la mélancolie, celle de David Foster Wallace, Walter Benjamin, Roland Barthes, du poète latin Ovide, également celle de metteurs en scène et d’artistes contemporains.
Dans la revue
Savoirs et clinique