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En quoi la topologie et la poésie éclairent-elles la pratique du psychanalyste ? Et pourquoi les conjoindre à un risque - qui plus est absolu, au dire de Lacan ?
Ce livre propose quelques réponses qui permettent d'aborder autrement certains problèmes cruciaux de la psychanalyse, comme celui de l'être sexué et ses jouissances, des structures cliniques des psychoses, du symptôme, de l'inhibition et de l'angoisse dans leur fonction de nomination, de la passe et de la fin de l'analyse.
À quoi sert la topologie des nœuds de Lacan ? À serrer le trou, le vrai, ses points de coincement et de couinement (donc, de jouissance). Ce vrai trou de la structure est ce que la poésie (et encore plus, après Auschwitz) s'essaye à ne pas reboucher. « La poésie ne s'impose plus, elle s'expose », écrit Paul Celan. La psychanalyse aussi.
Courir le risque de la topologie et de la poésie, s'y exposer comme psychanalyste, c'est élargir la psychanalyse. L'élargir, c'est l'affranchir du sens et par là même de la religion. Plus encore, élargir la psychanalyse, c'est la faire sortir de derrière la grille du psychique où Kant emprisonne l'inconscient, pour l'introduire, avec la topologie, à une nouvelle esthétique, et, avec la poésie, à une nouvelle éthique.
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